[article]
Titre : |
Mondes virtuels et capacité d'illusion : les avatars du lien |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sophie TORTOLANO, Auteur ; Christophe JANSSEN, Auteur |
Année de publication : |
2010 |
Article en page(s) : |
57-76 |
Note générale : |
Interpellés par un fait divers étonnant, les auteurs tentent de comprendre les processus mis en œuvre dans l’investissement des mondes dits « virtuels » par des individus. Ils désirent montrer en quoi l’espace virtuel échoue en tant qu’espace transitionnel. En effet, la tentative de créer un espace d’illusion n’atteint pas son but dans la mesure où ces mondes virtuels ne laissent pas suffisamment la place à la réalité tangible de l’expérience et donc, au processus de désillusion nécessairement articulé à la capacité d’illusion. L’avatar comme figuration du moi-idéal est une autre façon d’envisager le (presque) tout imaginaire du virtuel. Cependant, à travers le cas d’un adolescent « dépendant » aux jeux massivement multi-joueurs, les auteurs invitent le lecteur à entendre en quoi le recours au virtuel peut, certes, générer une souffrance particulière, mais aussi constituer une tentative de résoudre créativement d’autres difficultés. C’est donc comme symptôme, à la fois subjectif et propre à notre société contemporaine, que les auteurs envisagent l’usage de ces plates-formes virtuelles. SOURCE : revue cahiers de psychologie clinique |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
PSYCHOPATHOLOGIE - PSYCHIATRIE:Jeu video PSYCHANALYSE:Winnicott
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Note de contenu : |
acq avril 2012 |
in CAHIERS de Psychologie Clinique > 35 (2010) . - 57-76
[article] Mondes virtuels et capacité d'illusion : les avatars du lien [texte imprimé] / Sophie TORTOLANO, Auteur ; Christophe JANSSEN, Auteur . - 2010 . - 57-76. Interpellés par un fait divers étonnant, les auteurs tentent de comprendre les processus mis en œuvre dans l’investissement des mondes dits « virtuels » par des individus. Ils désirent montrer en quoi l’espace virtuel échoue en tant qu’espace transitionnel. En effet, la tentative de créer un espace d’illusion n’atteint pas son but dans la mesure où ces mondes virtuels ne laissent pas suffisamment la place à la réalité tangible de l’expérience et donc, au processus de désillusion nécessairement articulé à la capacité d’illusion. L’avatar comme figuration du moi-idéal est une autre façon d’envisager le (presque) tout imaginaire du virtuel. Cependant, à travers le cas d’un adolescent « dépendant » aux jeux massivement multi-joueurs, les auteurs invitent le lecteur à entendre en quoi le recours au virtuel peut, certes, générer une souffrance particulière, mais aussi constituer une tentative de résoudre créativement d’autres difficultés. C’est donc comme symptôme, à la fois subjectif et propre à notre société contemporaine, que les auteurs envisagent l’usage de ces plates-formes virtuelles. SOURCE : revue cahiers de psychologie clinique Langues : Français ( fre) in CAHIERS de Psychologie Clinique > 35 (2010) . - 57-76 |