Titre : |
L'idéal au travail |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marie-Anne DUJARIER, Auteur |
Mention d'édition : |
1ère édition 2006 |
Editeur : |
Presses universitaires de France |
Année de publication : |
2018 |
Collection : |
Quadrige |
Importance : |
291 p |
Note générale : |
Que se passe-t-il aujourd’hui au travail ? Les dirigeants disent en chœur qu’ils n’ont « pas le choix ». Les managers sont fatigués et coachés pour éviter de « péter les plombs ». Les salariés en relation avec les clients ou les usagers, eux, ont le sentiment amer d’être contraints à mal travailler, de ne jamais « être à la hauteur ». Marie-Anne Dujarier s’est mise à leur écoute dans deux secteurs d’activité, tous deux producteurs de services de masse : la gériatrie publique et une chaîne de restauration privée. Ces organisations, pourtant si différentes, s’engagent pareillement à produire des services totalement satisfaisants sur un nombre infini de critères contradictoires. Tout écart à cette promesse d’enchantement est sanctionné. L’idéal n’est alors plus un horizon, mais une norme sociale exigible, une prescription de toute-puissance. Elle oblige chacun, sous peine de perdre tout crédit, à simuler la conformité à des objectifs inatteignables et à dissimuler, en même temps, ce qu’il fait vraiment.
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Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
DEQ travail
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L'idéal au travail [texte imprimé] / Marie-Anne DUJARIER, Auteur . - 1ère édition 2006 . - [S.l.] : Presses universitaires de France, 2018 . - 291 p. - ( Quadrige) . Que se passe-t-il aujourd’hui au travail ? Les dirigeants disent en chœur qu’ils n’ont « pas le choix ». Les managers sont fatigués et coachés pour éviter de « péter les plombs ». Les salariés en relation avec les clients ou les usagers, eux, ont le sentiment amer d’être contraints à mal travailler, de ne jamais « être à la hauteur ». Marie-Anne Dujarier s’est mise à leur écoute dans deux secteurs d’activité, tous deux producteurs de services de masse : la gériatrie publique et une chaîne de restauration privée. Ces organisations, pourtant si différentes, s’engagent pareillement à produire des services totalement satisfaisants sur un nombre infini de critères contradictoires. Tout écart à cette promesse d’enchantement est sanctionné. L’idéal n’est alors plus un horizon, mais une norme sociale exigible, une prescription de toute-puissance. Elle oblige chacun, sous peine de perdre tout crédit, à simuler la conformité à des objectifs inatteignables et à dissimuler, en même temps, ce qu’il fait vraiment.
Langues : Français ( fre) |