Titre de série : |
Thérapie Familiale, vol., n° 3 |
Titre : |
Aide à la résilience familiale dans des situations traumatiques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel DELAGE, Auteur |
Année de publication : |
2002 |
Importance : |
269-287 |
Note générale : |
On doit nettement distinguer ce qui relève de la situation, et ce qui relève du retentissement sur les psychismes. Ce qui relève de la situation nous amène à préciser que nous n’aborderons ici que les cas où les individus et les familles sont soumis à des agressions extérieures, à des phénomènes qu’ils subissent et qui ne sont pas de leur fait, ce qui inclut les deuils traumatiques, et ce qui écarte les situations de maltraitance familiale qui posent des problèmes spécifiques. Ce qui relève du retentissement psychique nous amène à souligner qu’on a jusqu’à récemment insisté avec justesse sur la souffrance et sur les troubles déclenchés par le trauma. Mais ce faisant et en conformité avec une démarche clinique traditionnelle, on a négligé deux aspects : D’abord l’étude des ressources et des capacités dont les victimes sont susceptibles de faire preuve pour surmonter les dommages subis. Ici la notion de résilience est particulièrement enrichissante. Ensuite, le fait que la mobilisation de ces ressources et capacités dépendent en partie des facteurs environnementaux, en premier lieu, la famille, à la fois impliquée dans la souffrance et espace potentiel privilégié d’aide, de soins, de réparation, de protection. C’est donc sur ces deux aspects que nous allons concentrer notre attention en réfléchissant aux conséquences que le thérapeute peut en tirer dans sa pratique. SOURCE : revue |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THERAPIES:Thérapie familale
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Note de contenu : |
acq janvier 2013 |
Thérapie Familiale, vol., n° 3. Aide à la résilience familiale dans des situations traumatiques [texte imprimé] / Michel DELAGE, Auteur . - 2002 . - 269-287. On doit nettement distinguer ce qui relève de la situation, et ce qui relève du retentissement sur les psychismes. Ce qui relève de la situation nous amène à préciser que nous n’aborderons ici que les cas où les individus et les familles sont soumis à des agressions extérieures, à des phénomènes qu’ils subissent et qui ne sont pas de leur fait, ce qui inclut les deuils traumatiques, et ce qui écarte les situations de maltraitance familiale qui posent des problèmes spécifiques. Ce qui relève du retentissement psychique nous amène à souligner qu’on a jusqu’à récemment insisté avec justesse sur la souffrance et sur les troubles déclenchés par le trauma. Mais ce faisant et en conformité avec une démarche clinique traditionnelle, on a négligé deux aspects : D’abord l’étude des ressources et des capacités dont les victimes sont susceptibles de faire preuve pour surmonter les dommages subis. Ici la notion de résilience est particulièrement enrichissante. Ensuite, le fait que la mobilisation de ces ressources et capacités dépendent en partie des facteurs environnementaux, en premier lieu, la famille, à la fois impliquée dans la souffrance et espace potentiel privilégié d’aide, de soins, de réparation, de protection. C’est donc sur ces deux aspects que nous allons concentrer notre attention en réfléchissant aux conséquences que le thérapeute peut en tirer dans sa pratique. SOURCE : revue Langues : Français ( fre) |