Bibliothèque du Centre de Prévention du Suicide
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Titre : Du côté du public. Usages et réceptions de la télévision Type de document : texte imprimé Auteurs : Brigitte LE GRIGNOU, Auteur Editeur : Economica Année de publication : 2003 Importance : 239 p Note générale : Le téléspectateur, c'est toujours l'autre! L'autre qui s'abrutit devant la télé et, surtout, qui en subit les effets maléfiques. Car le public de télévision, constamment mesuré, sondé, sollicité, demeure une énigme, à qui l'on prête, abusivement, des motivations, des goûts, et même des demandes. Sait-on par exemple s'il regarde l'écran, allumé jour après jour? Sait-on s'il apprécie ces Journaux télévisés consommés jour après jour? Ou pourquoi il sélectionne telle émission jour après jour? Sait-on ce qui résulte, ce qui reste de la consommation quotidienne de séries ou de jeux télévisés? Des conversations, des souvenirs, des émotions, des savoirs, des engagements, de l'indifférence, de l'oubli ? C'est à de telles questions que s'attache cet ouvrage qui propose une, ou plutôt, des enquêtes sur les téléspectateurs. Il vise plus largement, à partir de ce public «exemplaire» qu'est le public de télévision, à jeter les bases d'une sociologie de la réception, encore méconnue en France. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 Du côté du public. Usages et réceptions de la télévision [texte imprimé] / Brigitte LE GRIGNOU, Auteur . - [S.l.] : Economica, 2003 . - 239 p.
Le téléspectateur, c'est toujours l'autre! L'autre qui s'abrutit devant la télé et, surtout, qui en subit les effets maléfiques. Car le public de télévision, constamment mesuré, sondé, sollicité, demeure une énigme, à qui l'on prête, abusivement, des motivations, des goûts, et même des demandes. Sait-on par exemple s'il regarde l'écran, allumé jour après jour? Sait-on s'il apprécie ces Journaux télévisés consommés jour après jour? Ou pourquoi il sélectionne telle émission jour après jour? Sait-on ce qui résulte, ce qui reste de la consommation quotidienne de séries ou de jeux télévisés? Des conversations, des souvenirs, des émotions, des savoirs, des engagements, de l'indifférence, de l'oubli ? C'est à de telles questions que s'attache cet ouvrage qui propose une, ou plutôt, des enquêtes sur les téléspectateurs. Il vise plus largement, à partir de ce public «exemplaire» qu'est le public de télévision, à jeter les bases d'une sociologie de la réception, encore méconnue en France.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21412 CES LEG Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Le crépuscule fossile Type de document : texte imprimé Auteurs : Geneviève FERONE-CREUZET, Auteur Editeur : Stock Année de publication : 2015 Importance : 204 p Note générale : De quoi fossile est-il le nom ? D’une source d’énergie, d’une civilisation, d’un modèle économique, d’un système de valeurs ? Parmi les énergies fossiles, le pétrole a été le maître de tous les arbitrages géopolitiques, économiques et financiers, au point de créer une nouvelle civilisation : la civilisation fossile, dominée par une nouvelle race de seigneurs. Cette civilisation est entrée dans un crépuscule, un long crépuscule flamboyant dans lequel ces élites, relayées par des lobbys influents, con¬fites dans leur toute puissance, tentent encore de ranimer la flamme d’une croissance éternelle. Quel paradoxe : eux qui ont tant contribué à l’accélération de l’histoire humaine, prenant des risques inconsidérés, sont aujourd’hui à la tête des forces conservatrices uniquement focalisées sur la préservation de leur rente. Comment dès lors lutter contre ces forces adverses et faire émerger une conception nouvelle du bien commun ? Un nouveau modèle de civilisation postfossile ? Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 Le crépuscule fossile [texte imprimé] / Geneviève FERONE-CREUZET, Auteur . - [S.l.] : Stock, 2015 . - 204 p.
De quoi fossile est-il le nom ? D’une source d’énergie, d’une civilisation, d’un modèle économique, d’un système de valeurs ? Parmi les énergies fossiles, le pétrole a été le maître de tous les arbitrages géopolitiques, économiques et financiers, au point de créer une nouvelle civilisation : la civilisation fossile, dominée par une nouvelle race de seigneurs. Cette civilisation est entrée dans un crépuscule, un long crépuscule flamboyant dans lequel ces élites, relayées par des lobbys influents, con¬fites dans leur toute puissance, tentent encore de ranimer la flamme d’une croissance éternelle. Quel paradoxe : eux qui ont tant contribué à l’accélération de l’histoire humaine, prenant des risques inconsidérés, sont aujourd’hui à la tête des forces conservatrices uniquement focalisées sur la préservation de leur rente. Comment dès lors lutter contre ces forces adverses et faire émerger une conception nouvelle du bien commun ? Un nouveau modèle de civilisation postfossile ?
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Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21411 CES FER Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Critique de la raison nègre Type de document : texte imprimé Auteurs : Achille MBEMBE, Auteur Editeur : La Découverte Année de publication : 2013 Importance : 267 p Note générale : De tous les humains, le Nègre est le seul dont la chair fut faite marchandise. Au demeurant, le Nègre et la race n’ont jamais fait qu’un dans l’imaginaire des sociétés européennes. Depuis le XVIIIe siècle, ils ont constitué, ensemble, le sous-sol inavoué et souvent nié à partir duquel le projet moderne de connaissance – mais aussi de gouvernement – s’est déployé. La relégation de l’Europe au rang d’une simple province du monde signera-t-elle l’extinction du racisme, avec la dissolution de l’un de ses signifiants majeurs, le Nègre ? Ou au contraire, une fois cette figure historique dissoute, deviendrons-nous tous les Nègres du nouveau racisme que fabriquent à l’échelle planétaire les politiques néolibérales et sécuritaires, les nouvelles guerres d’occupation et de prédation, et les pratiques de zonage ? Dans cet essai à la fois érudit et iconoclaste, Achille Mbembe engage une réflexion critique indispensable pour répondre à la principale question sur le monde de notre temps : "comment penser la différence et la vie, le semblable et le dissemblable ?..." Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 Critique de la raison nègre [texte imprimé] / Achille MBEMBE, Auteur . - [S.l.] : La Découverte, 2013 . - 267 p.
De tous les humains, le Nègre est le seul dont la chair fut faite marchandise. Au demeurant, le Nègre et la race n’ont jamais fait qu’un dans l’imaginaire des sociétés européennes. Depuis le XVIIIe siècle, ils ont constitué, ensemble, le sous-sol inavoué et souvent nié à partir duquel le projet moderne de connaissance – mais aussi de gouvernement – s’est déployé. La relégation de l’Europe au rang d’une simple province du monde signera-t-elle l’extinction du racisme, avec la dissolution de l’un de ses signifiants majeurs, le Nègre ? Ou au contraire, une fois cette figure historique dissoute, deviendrons-nous tous les Nègres du nouveau racisme que fabriquent à l’échelle planétaire les politiques néolibérales et sécuritaires, les nouvelles guerres d’occupation et de prédation, et les pratiques de zonage ? Dans cet essai à la fois érudit et iconoclaste, Achille Mbembe engage une réflexion critique indispensable pour répondre à la principale question sur le monde de notre temps : "comment penser la différence et la vie, le semblable et le dissemblable ?..."
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Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21419 CRI MBE Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible L'école des ouvriers. Comment les enfants d'ouvriers obtiennent des boulots d'ouvriers / Paul WILLIS
Titre : L'école des ouvriers. Comment les enfants d'ouvriers obtiennent des boulots d'ouvriers Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul WILLIS, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 1977 Editeur : Agone Année de publication : 2011 Importance : 435 p Note générale : Le rejet du travail scolaire par les « gars » et le sentiment qu’ils « en savent plus » trouvent un écho dans le sentiment très répandu dans la classe ouvrière que la pratique vaut mieux que la théorie : « Un brin de zèle vaut une bibliothèque de diplômes », annonce un grand placard placé dans l’atelier. L’aptitude pratique vient toujours en premier et a statut de condition préalable à toute autre forme de savoir. Alors que la culture petite-bourgeoise considère les diplômes comme un moyen de moduler vers le haut la gamme des choix offerts à un individu, du point de vue de la classe ouvrière, si le savoir ne se justifie pas, il faut le rejeter.
Au travers d’une enquête (classique de la sociologie du monde ouvrier) menée dans un collège anglais fréquenté essentiellement par des enfants d’ouvriers, le sociologue Paul Willis analyse comment ils en viennent à accepter, après leurs parents, des positions relativement dominées dans le monde du travail. De l’école à l’usine, ce livre rend compte de la façon dont, en désorganisant l’encadrement scolaire, en s’opposant aux « fayots », ils privilégient la sortie du système scolaire, confirmant le fait que l’école ne leur promet aucun avenir professionnel en dehors du travail manuel.Langues : Français (fre) Note de contenu : acq décembre 2015 L'école des ouvriers. Comment les enfants d'ouvriers obtiennent des boulots d'ouvriers [texte imprimé] / Paul WILLIS, Auteur . - 1ère édition : 1977 . - [S.l.] : Agone, 2011 . - 435 p.
Le rejet du travail scolaire par les « gars » et le sentiment qu’ils « en savent plus » trouvent un écho dans le sentiment très répandu dans la classe ouvrière que la pratique vaut mieux que la théorie : « Un brin de zèle vaut une bibliothèque de diplômes », annonce un grand placard placé dans l’atelier. L’aptitude pratique vient toujours en premier et a statut de condition préalable à toute autre forme de savoir. Alors que la culture petite-bourgeoise considère les diplômes comme un moyen de moduler vers le haut la gamme des choix offerts à un individu, du point de vue de la classe ouvrière, si le savoir ne se justifie pas, il faut le rejeter.
Au travers d’une enquête (classique de la sociologie du monde ouvrier) menée dans un collège anglais fréquenté essentiellement par des enfants d’ouvriers, le sociologue Paul Willis analyse comment ils en viennent à accepter, après leurs parents, des positions relativement dominées dans le monde du travail. De l’école à l’usine, ce livre rend compte de la façon dont, en désorganisant l’encadrement scolaire, en s’opposant aux « fayots », ils privilégient la sortie du système scolaire, confirmant le fait que l’école ne leur promet aucun avenir professionnel en dehors du travail manuel.
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Note de contenu : acq décembre 2015 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21361 CES WIL Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail Type de document : texte imprimé Auteurs : Matthew CRAWFORD, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 2009 Editeur : La Découverte Année de publication : 2016 Importance : 249 p Note générale : Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle une réflexion sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'« économie du savoir », se révèle pauvre et déresponsabilisant. A l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou à réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère dans un monde où l'on ne sait plus rien faire d'autre qu'acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'« économie du savoir ». Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 Eloge du carburateur. Essai sur le sens et la valeur du travail [texte imprimé] / Matthew CRAWFORD, Auteur . - 1ère édition : 2009 . - [S.l.] : La Découverte, 2016 . - 249 p.
Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle une réflexion sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'« économie du savoir », se révèle pauvre et déresponsabilisant. A l'inverse, il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou à réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère dans un monde où l'on ne sait plus rien faire d'autre qu'acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'« économie du savoir ».
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Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21417 CES CRA Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : L'empire de la valeur. Refonder l'économie Type de document : texte imprimé Auteurs : André ORLEAN, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 2011 Editeur : Editions du Seuil Année de publication : 2015 Collection : Points. Essais Importance : 386 p Note générale : La tradition économique conçoit la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme une grandeur objective qui s’impose aux acteurs à la manière d’un fait naturel. Or il n’existe pas de « vraies valeurs ». Dans un monde incertain comme le nôtre, plusieurs prix sont possibles car plusieurs avenirs sont possibles. Pour cette raison, l’évaluation n’a rien de neutre. Elle n’est jamais la mesure de ce qui est mais toujours l’expression d’un point de vue au service d’intérêts. Elle est l’acte par lequel la société s’engage en décidant quelles voies seront explorées et quelles autres rejetées. C’est cette vision nouvelle de l’économie que ce livre propose à la réflexion. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq décembre 2015 L'empire de la valeur. Refonder l'économie [texte imprimé] / André ORLEAN, Auteur . - 1ère édition : 2011 . - [S.l.] : Editions du Seuil, 2015 . - 386 p. - (Points. Essais) .
La tradition économique conçoit la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme une grandeur objective qui s’impose aux acteurs à la manière d’un fait naturel. Or il n’existe pas de « vraies valeurs ». Dans un monde incertain comme le nôtre, plusieurs prix sont possibles car plusieurs avenirs sont possibles. Pour cette raison, l’évaluation n’a rien de neutre. Elle n’est jamais la mesure de ce qui est mais toujours l’expression d’un point de vue au service d’intérêts. Elle est l’acte par lequel la société s’engage en décidant quelles voies seront explorées et quelles autres rejetées. C’est cette vision nouvelle de l’économie que ce livre propose à la réflexion.
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Note de contenu : acq décembre 2015 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21360 CES ORL Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : L'espace des mouvements sociaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Lilian MATHIEU, Auteur Editeur : Editions du croquant Année de publication : 2012 Importance : 285 p Note générale : Conflits du travail, lutte contre le sida, défense des immigrés, altermondialisme, actions collectives de précaires, féminisme : autant de mobilisations importantes qui ont marqué la vie politique et sur lesquelles cet ouvrage entend apporter un éclairage original et de nouvelles clefs d’analyse. Il montre que les mouvements protestataires ne résultent pas de brutales poussées de mécontentement, mais qu’ils relèvent au contraire d’un domaine d’activité particulier, exigeant la maîtrise de compétences spécialisées. Scrutant les rapports étroits qu’ils entretiennent les uns avec les autres, l’ouvrage montre également que ces mouvements sont loin d’occuper une position marginale et dominée dans le paysage politique : ils constituent un mode d’intervention dans la conduite des affaires de la cité distinct des arènes institutionnelles qu’ils tendent à concurrencer ou à contester. La notion d’espace des mouvements sociaux au cœur de cet ouvrage invite ainsi à penser la spécificité du registre politique de la protestation collective tout en cernant ses évolutions les plus significatives. L’analyse qui s’inspire de la théorie des champs de Pierre Bourdieu s’appuie sur une connaissance fine du paysage contestataire français, de Mai 68 au récent mouvement contre la réforme des retraites, pour offrir une nouvelle compréhension des reconfigurations politiques contemporaines. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq janvier 2016 L'espace des mouvements sociaux [texte imprimé] / Lilian MATHIEU, Auteur . - [S.l.] : Editions du croquant, 2012 . - 285 p.
Conflits du travail, lutte contre le sida, défense des immigrés, altermondialisme, actions collectives de précaires, féminisme : autant de mobilisations importantes qui ont marqué la vie politique et sur lesquelles cet ouvrage entend apporter un éclairage original et de nouvelles clefs d’analyse. Il montre que les mouvements protestataires ne résultent pas de brutales poussées de mécontentement, mais qu’ils relèvent au contraire d’un domaine d’activité particulier, exigeant la maîtrise de compétences spécialisées. Scrutant les rapports étroits qu’ils entretiennent les uns avec les autres, l’ouvrage montre également que ces mouvements sont loin d’occuper une position marginale et dominée dans le paysage politique : ils constituent un mode d’intervention dans la conduite des affaires de la cité distinct des arènes institutionnelles qu’ils tendent à concurrencer ou à contester. La notion d’espace des mouvements sociaux au cœur de cet ouvrage invite ainsi à penser la spécificité du registre politique de la protestation collective tout en cernant ses évolutions les plus significatives. L’analyse qui s’inspire de la théorie des champs de Pierre Bourdieu s’appuie sur une connaissance fine du paysage contestataire français, de Mai 68 au récent mouvement contre la réforme des retraites, pour offrir une nouvelle compréhension des reconfigurations politiques contemporaines.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq janvier 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21382 CES MAT Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : L'exercice de la peur. Usages politiques d'une émotion Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick BOUCHERON, Auteur ; Corey ROBIN, Auteur Editeur : Presses universitaires de Lyon Année de publication : 82 p Note générale : Crainte de la récession, spectre de la guerre, menace du terrorisme : la peur a toujours été au fil des siècles une arme politique redoutable et un instrument de répression exemplaire. De l’Italie médiévale à l’Amérique contemporaine, Patrick Boucheron et Corey Robin interrogent tour à tour les divers usages d’une émotion ancestrale. Conçu à partir d’une rencontre dans le cadre du festival « Mode d’emploi », organisé par la Villa Gillet en novembre 2014, ce livre propose une ouverture par Renaud Payre, un dialogue réagencé et révisé où alternent les voix de Patrick Boucheron et de Corey Robin, enfin un post-scriptum inédit de la main de chacun des deux intervenants. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 L'exercice de la peur. Usages politiques d'une émotion [texte imprimé] / Patrick BOUCHERON, Auteur ; Corey ROBIN, Auteur . - [S.l.] : Presses universitaires de Lyon, 82 p.
Crainte de la récession, spectre de la guerre, menace du terrorisme : la peur a toujours été au fil des siècles une arme politique redoutable et un instrument de répression exemplaire. De l’Italie médiévale à l’Amérique contemporaine, Patrick Boucheron et Corey Robin interrogent tour à tour les divers usages d’une émotion ancestrale. Conçu à partir d’une rencontre dans le cadre du festival « Mode d’emploi », organisé par la Villa Gillet en novembre 2014, ce livre propose une ouverture par Renaud Payre, un dialogue réagencé et révisé où alternent les voix de Patrick Boucheron et de Corey Robin, enfin un post-scriptum inédit de la main de chacun des deux intervenants.
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Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21418 CES BOU Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Les femmes dans la société. Une histoire d'idées reçues Type de document : texte imprimé Auteurs : Yannick RIPA, Auteur Editeur : Le cavalier bleu editions Année de publication : 2016 Importance : 163 p Note générale : Véritable aveu de la difficulté à accepter les changements survenus dans la vie des femmes et dans les rapports des sexes, les idées reçues sur celles-ci restent particulièrement vivaces en ce début de xxie siècle : « Les femmes sont faites pour être mères », « Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons », « Prof, c’est bien pour une femme », « Si les femmes dirigeaient, il n’y aurait plus de guerre »… Traduisant une certaine vision de « la » femme, ces idées reçues témoignent de la persistance d’une hiérarchisation des sexes, source de tensions et de conflits. L’analyse de ces préjugés, certains multi-séculaires, permet de déconstruire ce discours simpliste sur les femmes qui est aussi, par effet miroir, une caricature des hommes. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq avril 2016 Les femmes dans la société. Une histoire d'idées reçues [texte imprimé] / Yannick RIPA, Auteur . - [S.l.] : Le cavalier bleu editions, 2016 . - 163 p.
Véritable aveu de la difficulté à accepter les changements survenus dans la vie des femmes et dans les rapports des sexes, les idées reçues sur celles-ci restent particulièrement vivaces en ce début de xxie siècle : « Les femmes sont faites pour être mères », « Les filles réussissent mieux à l’école que les garçons », « Prof, c’est bien pour une femme », « Si les femmes dirigeaient, il n’y aurait plus de guerre »… Traduisant une certaine vision de « la » femme, ces idées reçues témoignent de la persistance d’une hiérarchisation des sexes, source de tensions et de conflits. L’analyse de ces préjugés, certains multi-séculaires, permet de déconstruire ce discours simpliste sur les femmes qui est aussi, par effet miroir, une caricature des hommes.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq avril 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21420 CES RIP Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Beverley SKEGGS, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 1997 Editeur : Agone Année de publication : 2015 Importance : 422 p Note générale : "On est sorties à Manchester l’autre samedi, toutes les trois. C’était bien en fait, on s’est bien marrées. Mais à un moment on est allées dans le quartier bourge, et on se marrait devant les chocolats en se demandant combien on en aurait mangé si on avait pu se les payer, et il y a cette femme qui nous a lancé un regard. Si les regards pouvaient tuer. Genre, on était là, c’est tout, on faisait rien de mal, on n’était pas crades ni rien. Elle nous a juste regardées. On aurait dit que c’était chez elle et qu’on n’avait rien à faire là. Ben tu sais quoi, on est parties, on n’a plus rien dit pendant une demi-heure. T’imagines ? On s’est bien fait remettre à notre place. On aurait dû lui mettre notre poing dans la gueule. C’est des trucs comme ça qui te dégoûtent de sortir. Il vaut mieux rester chez soi."
La matière première de ce livre est une série d’entretiens menés par Beverley Skeggs avec quatre-vingt-trois jeunes femmes issues de la classe ouvrière anglaise, inscrites à une formation d’aide à la personne et travaillées par leur propre respectabilité. Abordant leur rapport à la sexualité, à la classe ou au féminisme, cet ouvrage vient apporter un prolongement essentiel aux travaux de Pierre Bourdieu et de Paul Willis.Langues : Français (fre) Note de contenu : acq novembre 2015 Des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire [texte imprimé] / Beverley SKEGGS, Auteur . - 1ère édition : 1997 . - [S.l.] : Agone, 2015 . - 422 p.
"On est sorties à Manchester l’autre samedi, toutes les trois. C’était bien en fait, on s’est bien marrées. Mais à un moment on est allées dans le quartier bourge, et on se marrait devant les chocolats en se demandant combien on en aurait mangé si on avait pu se les payer, et il y a cette femme qui nous a lancé un regard. Si les regards pouvaient tuer. Genre, on était là, c’est tout, on faisait rien de mal, on n’était pas crades ni rien. Elle nous a juste regardées. On aurait dit que c’était chez elle et qu’on n’avait rien à faire là. Ben tu sais quoi, on est parties, on n’a plus rien dit pendant une demi-heure. T’imagines ? On s’est bien fait remettre à notre place. On aurait dû lui mettre notre poing dans la gueule. C’est des trucs comme ça qui te dégoûtent de sortir. Il vaut mieux rester chez soi."
La matière première de ce livre est une série d’entretiens menés par Beverley Skeggs avec quatre-vingt-trois jeunes femmes issues de la classe ouvrière anglaise, inscrites à une formation d’aide à la personne et travaillées par leur propre respectabilité. Abordant leur rapport à la sexualité, à la classe ou au féminisme, cet ouvrage vient apporter un prolongement essentiel aux travaux de Pierre Bourdieu et de Paul Willis.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq novembre 2015 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21350 CES SKE Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : En finir avec Eddy Bellegueule Type de document : texte imprimé Auteurs : Edouard LOUIS, Auteur Editeur : Editions du Seuil Année de publication : 2014 Importance : 203 p Note générale : "Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
Langues : Français (fre) Note de contenu : acq février 2016 En finir avec Eddy Bellegueule [texte imprimé] / Edouard LOUIS, Auteur . - [S.l.] : Editions du Seuil, 2014 . - 203 p.
"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq février 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21390 LIT LOU Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : La haine. Histoire et actualité Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric CHAUVAUD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Ludovic GAUSSOT, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Presse universitaires de Rennes Année de publication : 2008 Importance : 309 p Note générale : Selon les lexicographes, la haine n'est ni tout à fait un sentiment ni tout à fait une émotion, mais plutôt une passion funeste. Pour se nourrir et prospérer, elle a de plus souvent besoin de temps. Balzac écrivait que les meilleures haines, ce sont les haines entre soi, dans la famille. Toutefois, comme l'écrivait Tocqueville, elle peut aussi surgir sur la scène publique. Elle peut être plurielle, systématisée, et donner naissance à des " doctrines ".
Depuis les années 1960, la haine est évoquée dans les travaux historiques sans avoir fait l'objet de recherches spécifiques. Lucien Febvre avait souligné qu'il faudrait entreprendre une histoire de la haine. De son côté, la sociologie ne l'a guère abordée et les autres sciences humaines l'ont souvent délaissée. Toutefois, la visée du présent ouvrage n'est pas d'en donner un système explicatif, ni de la réduire à des aspects psychologiques, ni d'en livrer une histoire globale. Il propose un certain nombre d'études, afin de resituer les mouvements haineux dans un ensemble de contextes inscrit d'abord dans la durée.
Le premier volet restitue des " moments haineux ", de l'Antiquité à nos jours et en propose un certain éclairage. La deuxième partie explore des lieux et des régions d'expression, de production, de relégation ou de régulation de sentiments haineux. A travers le choix de terrains et d'objets contrastés, il est possible de voir que la haine n'est pas seulement une passion extérieure au fonctionnement normal des sociétés ou des groupes sociaux, mais qu'elle fait l'objet d'une véritable prise en charge sociale et collective. Les contributions rassemblées sous le titre " Supports " montrent que la haine vit, se transforme et meurt parfois. Elle peut être colportée par la mémoire familiale, les discussions entre soi, le bouche-à-oreille. Elle peut être aussi l'objet de controverses juridiques, s'exprimer dans un serment ou une revue prestigieuse, envahir les images au point de saturer parfois l'imaginaire graphique. Enfin, la dernière partie se soucie d'analyser la haine du point de vue des personnes ou des personnages, des groupes sur lesquels elle se porte et se focalise.
Langues : Français (fre) Note de contenu : acq février 2016 La haine. Histoire et actualité [texte imprimé] / Frédéric CHAUVAUD, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Ludovic GAUSSOT, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [S.l.] : Presse universitaires de Rennes, 2008 . - 309 p.
Selon les lexicographes, la haine n'est ni tout à fait un sentiment ni tout à fait une émotion, mais plutôt une passion funeste. Pour se nourrir et prospérer, elle a de plus souvent besoin de temps. Balzac écrivait que les meilleures haines, ce sont les haines entre soi, dans la famille. Toutefois, comme l'écrivait Tocqueville, elle peut aussi surgir sur la scène publique. Elle peut être plurielle, systématisée, et donner naissance à des " doctrines ".
Depuis les années 1960, la haine est évoquée dans les travaux historiques sans avoir fait l'objet de recherches spécifiques. Lucien Febvre avait souligné qu'il faudrait entreprendre une histoire de la haine. De son côté, la sociologie ne l'a guère abordée et les autres sciences humaines l'ont souvent délaissée. Toutefois, la visée du présent ouvrage n'est pas d'en donner un système explicatif, ni de la réduire à des aspects psychologiques, ni d'en livrer une histoire globale. Il propose un certain nombre d'études, afin de resituer les mouvements haineux dans un ensemble de contextes inscrit d'abord dans la durée.
Le premier volet restitue des " moments haineux ", de l'Antiquité à nos jours et en propose un certain éclairage. La deuxième partie explore des lieux et des régions d'expression, de production, de relégation ou de régulation de sentiments haineux. A travers le choix de terrains et d'objets contrastés, il est possible de voir que la haine n'est pas seulement une passion extérieure au fonctionnement normal des sociétés ou des groupes sociaux, mais qu'elle fait l'objet d'une véritable prise en charge sociale et collective. Les contributions rassemblées sous le titre " Supports " montrent que la haine vit, se transforme et meurt parfois. Elle peut être colportée par la mémoire familiale, les discussions entre soi, le bouche-à-oreille. Elle peut être aussi l'objet de controverses juridiques, s'exprimer dans un serment ou une revue prestigieuse, envahir les images au point de saturer parfois l'imaginaire graphique. Enfin, la dernière partie se soucie d'analyser la haine du point de vue des personnes ou des personnages, des groupes sur lesquels elle se porte et se focalise.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq février 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21392 CES CHA Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : L'homme inutile. Du bon usage de l'économie Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Noël GIRAUD, Auteur Editeur : Odile Jacob Année de publication : 2015 Importance : 392 p Note générale : Les « damnés de la terre » aujourd’hui, ce sont les hommes inutiles : non pas ceux qui sont surexploités et dont la force de travail est sous-payée, mais ceux qui ne trouvent pas à l’employer ou si peu, ceux qui – chômeurs, travailleurs précaires, paysans sans terre – sont réduits à survivre de l’assistance publique ou familiale et n’ont aucun moyen d’améliorer leur sort. L’inutilité, dénonce Pierre-Noël Giraud dans ce livre, est la pire forme des inégalités, car elle enferme dans des trappes dont il devient impossible de sortir. En comprendre les mécanismes et proposer des politiques économiques permettant de l’éradiquer, tel est le propos de cet ouvrage. Pour ce faire, Pierre-Noël Giraud ouvre la boîte noire de l’économie, exposant sa méthode, ses objectifs et ses outils. De là un certain nombre d’interrogations, décisives pour les trente années à venir : Malthus est-il redevenu pertinent pour définir notre rapport à la nature ? En quoi les différentes globalisations – numérique, des firmes, financière – conduisent-elles à engendrer de l’inutilité ? Et comment faire revenir sur notre sol les emplois « nomades », or noir du XXIe siècle ? Langues : Français (fre) Note de contenu : acq décembre 2015 L'homme inutile. Du bon usage de l'économie [texte imprimé] / Pierre-Noël GIRAUD, Auteur . - [S.l.] : Odile Jacob, 2015 . - 392 p.
Les « damnés de la terre » aujourd’hui, ce sont les hommes inutiles : non pas ceux qui sont surexploités et dont la force de travail est sous-payée, mais ceux qui ne trouvent pas à l’employer ou si peu, ceux qui – chômeurs, travailleurs précaires, paysans sans terre – sont réduits à survivre de l’assistance publique ou familiale et n’ont aucun moyen d’améliorer leur sort. L’inutilité, dénonce Pierre-Noël Giraud dans ce livre, est la pire forme des inégalités, car elle enferme dans des trappes dont il devient impossible de sortir. En comprendre les mécanismes et proposer des politiques économiques permettant de l’éradiquer, tel est le propos de cet ouvrage. Pour ce faire, Pierre-Noël Giraud ouvre la boîte noire de l’économie, exposant sa méthode, ses objectifs et ses outils. De là un certain nombre d’interrogations, décisives pour les trente années à venir : Malthus est-il redevenu pertinent pour définir notre rapport à la nature ? En quoi les différentes globalisations – numérique, des firmes, financière – conduisent-elles à engendrer de l’inutilité ? Et comment faire revenir sur notre sol les emplois « nomades », or noir du XXIe siècle ?
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq décembre 2015 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21357 CES GIR Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible
Titre : Les identités meurtrières Type de document : texte imprimé Auteurs : Amin MAALOUF, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 1998 Editeur : Le Livre de Poche Année de publication : 2016 Importance : 189 p Note générale : Que signifie le besoin d’appartenance collective, qu’elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l’autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n’ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ? Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l’histoire, l’actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d’identité. Il montre comment, loin d’être donnée une fois pour toutes, l’identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l’uniformisation planétaire et le repli sur la «tribu». Langues : Français (fre) Les identités meurtrières [texte imprimé] / Amin MAALOUF, Auteur . - 1ère édition : 1998 . - [S.l.] : Le Livre de Poche, 2016 . - 189 p.
Que signifie le besoin d’appartenance collective, qu’elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l’autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n’ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ? Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l’histoire, l’actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d’identité. Il montre comment, loin d’être donnée une fois pour toutes, l’identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l’uniformisation planétaire et le repli sur la «tribu».
Langues : Français (fre)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21422 CES MAA Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible Logiques de l'exclusion. Enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté / Norbert Elias
Titre : Logiques de l'exclusion. Enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Norbert Elias, Auteur ; John L. SCOTSON, Auteur Mention d'édition : 1ère édition : 1965 Editeur : Fayard Année de publication : 1997 Note générale : L'enquête sur les problèmes d'une cité de banlieue à la fin des années 1950 que présente ici Norbert Elias est d'une actualité surprenante car elle éclaire les débats les plus actuels sur l'exclusion. Elle met en effet au jour, de façon très concrète, le racisme sans race, l'exclusion sans fracture économique ainsi que toute une série de thèmes qui sont au cœur des préoccupations de nos sociétés contemporaines: le respect, la dignité, l'estime de soi.
Dans cette petite ville d'Angleterre, formée de lotissements successifs, les tensions sont multiples entre les habitants et les nouveaux venus. Les premiers considèrent les seconds comme des étrangers qui ne partagent pas leurs valeurs et ont le sentiment qu'ils menacent leur mode de vie. Ils les tiennent à distance dans la vie courante, les écartent des lieux de décision, des associations de loisirs, des clubs et des églises. Et ce rejet se perpétue sur deux ou trois générations, entretenu par les rumeurs et les commérages. Or nul racisme ici au sens propre, nulle menace de chômage à cette époque; les uns et les autres sont des ouvriers ou des petits bourgeois et travaillent dans les mêmes usines. Ce refus de la relation à l'autre, explique Norbert Elias, est à replacer dans un contexte plus large de rapport de pouvoir: le groupe dominant reproduit sa domination, et renforce sa cohésion, en excluant les " marginaux ", cette image collective confortant à son tour l'image que chacun se fait de soi à l'intérieur du groupe. Ainsi, du côté des exclus, " ces jeunes qui, sachant qu'ils indisposaient ceux qui les traitaient en parias, trouvaient là une incitation supplémentaire, peut-être l'incitation majeure à se mal conduire ".
Langues : Français (fre) Note de contenu : acq février 2016 Logiques de l'exclusion. Enquête sociologique au coeur des problèmes d'une communauté [texte imprimé] / Norbert Elias, Auteur ; John L. SCOTSON, Auteur . - 1ère édition : 1965 . - [S.l.] : Fayard, 1997.
L'enquête sur les problèmes d'une cité de banlieue à la fin des années 1950 que présente ici Norbert Elias est d'une actualité surprenante car elle éclaire les débats les plus actuels sur l'exclusion. Elle met en effet au jour, de façon très concrète, le racisme sans race, l'exclusion sans fracture économique ainsi que toute une série de thèmes qui sont au cœur des préoccupations de nos sociétés contemporaines: le respect, la dignité, l'estime de soi.
Dans cette petite ville d'Angleterre, formée de lotissements successifs, les tensions sont multiples entre les habitants et les nouveaux venus. Les premiers considèrent les seconds comme des étrangers qui ne partagent pas leurs valeurs et ont le sentiment qu'ils menacent leur mode de vie. Ils les tiennent à distance dans la vie courante, les écartent des lieux de décision, des associations de loisirs, des clubs et des églises. Et ce rejet se perpétue sur deux ou trois générations, entretenu par les rumeurs et les commérages. Or nul racisme ici au sens propre, nulle menace de chômage à cette époque; les uns et les autres sont des ouvriers ou des petits bourgeois et travaillent dans les mêmes usines. Ce refus de la relation à l'autre, explique Norbert Elias, est à replacer dans un contexte plus large de rapport de pouvoir: le groupe dominant reproduit sa domination, et renforce sa cohésion, en excluant les " marginaux ", cette image collective confortant à son tour l'image que chacun se fait de soi à l'intérieur du groupe. Ainsi, du côté des exclus, " ces jeunes qui, sachant qu'ils indisposaient ceux qui les traitaient en parias, trouvaient là une incitation supplémentaire, peut-être l'incitation majeure à se mal conduire ".
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq février 2016 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21391 CES ELI Livre Etagères de la bibliothèque DEQ DIS Inventorié Disponible