Titre : |
Le travail des morts. Une histoire culturelle des dépouilles mortelles |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thomas W. LAQUEUR, Auteur |
Editeur : |
Gallimard |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
915 p |
Note générale : |
Pourquoi - quel que soit le contexte religieux et idéologique, et même lorsque la croyance en l'âme est imprécise - le corps sans vie est-il considéré, en tous lieux et à toutes époques, comme important ? Comment la persistance de l'être se substitue-t-elle au cadavre ? Les vivants ont bien plus besoin des morts que l'inverse, et les morts sont à l'origine de mondes sociaux. Mobilisant poésie et peinture, architecture et médecine, statuaire et géographie, littérature et théologie, ce grand livre délimite les manières dont les morts ont façonné le monde moderne, malgré le désenchantement supposé de notre ère. Trois questions le structurent. "Où sont géographiquement les morts ? " Laqueur décrit la naissance, au Moyen Age, du lieu de repos dominant des morts - l'enclos paroissial - et expose les motifs pour lesquels, aux XVIIIe et XIXe siècles, il fut largement supplanté par le cimetière moderne. "Qui sont les morts ? " explicite les raisons qui ont rendu insupportable l'inhumation anonyme et conduit, depuis le XIXe siècle et à une échelle sans précédent, à réunir les noms des défunts sur de longues listes et des monuments commémoratifs. "Que sont les morts ? " éclaire l'échec de la crémation : cette technique sophistiquée - la transformation du corps en matière inorganique -, commencée comme une fantaisie moderniste visant à dépouiller la mort de son histoire, est venue buter sur l'inacceptable anonymat des cendres du Génocide. |
Langues : |
Français (fre) |
Le travail des morts. Une histoire culturelle des dépouilles mortelles [texte imprimé] / Thomas W. LAQUEUR, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2018 . - 915 p. Pourquoi - quel que soit le contexte religieux et idéologique, et même lorsque la croyance en l'âme est imprécise - le corps sans vie est-il considéré, en tous lieux et à toutes époques, comme important ? Comment la persistance de l'être se substitue-t-elle au cadavre ? Les vivants ont bien plus besoin des morts que l'inverse, et les morts sont à l'origine de mondes sociaux. Mobilisant poésie et peinture, architecture et médecine, statuaire et géographie, littérature et théologie, ce grand livre délimite les manières dont les morts ont façonné le monde moderne, malgré le désenchantement supposé de notre ère. Trois questions le structurent. "Où sont géographiquement les morts ? " Laqueur décrit la naissance, au Moyen Age, du lieu de repos dominant des morts - l'enclos paroissial - et expose les motifs pour lesquels, aux XVIIIe et XIXe siècles, il fut largement supplanté par le cimetière moderne. "Qui sont les morts ? " explicite les raisons qui ont rendu insupportable l'inhumation anonyme et conduit, depuis le XIXe siècle et à une échelle sans précédent, à réunir les noms des défunts sur de longues listes et des monuments commémoratifs. "Que sont les morts ? " éclaire l'échec de la crémation : cette technique sophistiquée - la transformation du corps en matière inorganique -, commencée comme une fantaisie moderniste visant à dépouiller la mort de son histoire, est venue buter sur l'inacceptable anonymat des cendres du Génocide. Langues : Français ( fre) |