Bibliothèque du Centre de Prévention du Suicide
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Auteur Frédéric LORDON |
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Les affects de la politique / Frédéric LORDON
Titre : Les affects de la politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric LORDON, Auteur Editeur : Editions du Seuil Année de publication : 2016 Importance : 193 p Note générale : Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l’accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu’elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n’est-elle pas aussi affaire d’idées et d’arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d’une politique discursive rationnelle ? Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d’« affect » à ses usages de sens commun – les « émotions » – pour en faire le concept le plus général de l’effet que les hommes produisent les uns sur les autres : ils s’affectent mutuellement. Il n’y a alors plus aucune antinomie entre les « idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu’un – pour l’affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d’affects. Autrement, elles nous laissent indifférents. En « temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d’affects collectifs. Et pour tous ceux qui y interviennent, elle est un ars affectandi. Langues : Français (fre) Les affects de la politique [texte imprimé] / Frédéric LORDON, Auteur . - [S.l.] : Editions du Seuil, 2016 . - 193 p.
Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l’accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu’elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n’est-elle pas aussi affaire d’idées et d’arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d’une politique discursive rationnelle ? Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d’« affect » à ses usages de sens commun – les « émotions » – pour en faire le concept le plus général de l’effet que les hommes produisent les uns sur les autres : ils s’affectent mutuellement. Il n’y a alors plus aucune antinomie entre les « idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu’un – pour l’affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d’affects. Autrement, elles nous laissent indifférents. En « temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d’affects collectifs. Et pour tous ceux qui y interviennent, elle est un ars affectandi.
Langues : Français (fre)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21656 CES LOR Livre Etagères de la bibliothèque Sociologie - Anthropologie Inventorié Disponible Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza / Frédéric LORDON
Titre : Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric LORDON, Auteur Editeur : La fabrique éditions Année de publication : 2010 Importance : 213 p Note générale : Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l’enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d’affects qui pouvaient s’y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c’est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s’en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L’enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés. Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l’occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d’aliénation, d’exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement. Langues : Français (fre) Note de contenu : acq décembre 2015 Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza [texte imprimé] / Frédéric LORDON, Auteur . - [S.l.] : La fabrique éditions, 2010 . - 213 p.
Comment un certain désir s’y prend-il pour impliquer des puissances tierces dans ses entreprises ? C’est le problème de ce qu’on appellera en toute généralité le patronat, conçu comme un rapport social d’enrôlement. Marx a presque tout dit des structures sociales de la forme capitaliste du patronat et de l’enrôlement salarial. Moins de la diversité des régimes d’affects qui pouvaient s’y couler. Car le capital a fait du chemin depuis les affects tristes de la coercition brute. Et le voilà maintenant qui voudrait des salariés contents, c’est-à-dire qui désireraient conformément à son désir à lui. Pour mieux convertir en travail la force de travail il s’en prend donc désormais aux désirs et aux affects. L’enrôlement des puissances salariales entre dans un nouveau régime et le capitalisme expérimente un nouvel art de faire marcher les salariés. Compléter le structuralisme marxien des rapports par une anthropologie spinoziste de la puissance et des passions offre alors l’occasion de reprendre à nouveaux frais les notions d’aliénation, d’exploitation et de domination que le capitalisme voudrait dissoudre dans les consentements du salariat joyeux. Et peut-être de prendre une autre perspective sur la possibilité de son dépassement.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq décembre 2015 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21366 CRI LOR Livre Etagères de la bibliothèque Critiques, débat, idées, philosophie Inventorié Disponible Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières / Frédéric LORDON
Titre : Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric LORDON, Auteur Editeur : Raisons d'agir éditions Année de publication : 2008 Importance : 220 p Note générale :
On n’aurait pas dû avoir à attendre un événement extrême comme la crise des subprimes pour prendre conscience de l’effrayante nocivité de la finance déréglementée. Mais le libéralisme est ainsi fait qu’il tolère aisément les crises qui n’affectent que les dominés et ne s’émeut que de celles qui frappent ses élites. Or nous y sommes. La finance étasunienne est en ruine et celle de l’Europe ne vaut guère mieux. Au moins cette crise met-elle à nu les mécanismes du désastre tels qu’ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu’aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer de nouveau que les mêmes causes entraînent les mêmes effets, il est temps de tout changer.
Langues : Français (fre) Jusqu'à quand ? Pour en finir avec les crises financières [texte imprimé] / Frédéric LORDON, Auteur . - [S.l.] : Raisons d'agir éditions, 2008 . - 220 p.
On n’aurait pas dû avoir à attendre un événement extrême comme la crise des subprimes pour prendre conscience de l’effrayante nocivité de la finance déréglementée. Mais le libéralisme est ainsi fait qu’il tolère aisément les crises qui n’affectent que les dominés et ne s’émeut que de celles qui frappent ses élites. Or nous y sommes. La finance étasunienne est en ruine et celle de l’Europe ne vaut guère mieux. Au moins cette crise met-elle à nu les mécanismes du désastre tels qu’ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu’aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer de nouveau que les mêmes causes entraînent les mêmes effets, il est temps de tout changer.
Langues : Français (fre)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21507 CES LOR Livre Etagères de la bibliothèque Sociologie - Anthropologie Inventorié Disponible
Titre : La société des affects. Pour un structuralisme des passions Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric LORDON, Auteur Editeur : Editions du Seuil Année de publication : 2013 Importance : 284 p Note générale : Voilà que les sciences sociales contemporaines se prennent de passion pour les « émotions ». Mais le risque est grand que ce « tournant émotionnel » les fasse tomber dans un individualisme sentimental qui porte à son comble l’abandon des structures, des institutions et des rapports sociaux, par construction coupables de ne pas faire de place aux choses vécues. Comment articuler les affects et les désirs des hommes avec le poids de détermination des structures ? Comment penser ensemble ces deux aspects également pertinents ? et manifestement complémentaires ? de la réalité sociale, que rien ne devrait opposer en principe ? Tel est le projet d’un « structuralisme des passions » qui fait travailler les concepts fondamentaux de Spinoza ? le conatus et les affects ? dans la pensée de Marx, Bourdieu et Durkheim. Et qui livre par là une nouvelle perspective sur la part passionnelle des structures du capitalisme et de leurs crises.
Langues : Français (fre) Note de contenu : acq novembre 2013 En ligne : http://www.seuil.com/livre-9782021119831.htm La société des affects. Pour un structuralisme des passions [texte imprimé] / Frédéric LORDON, Auteur . - [S.l.] : Editions du Seuil, 2013 . - 284 p.
Voilà que les sciences sociales contemporaines se prennent de passion pour les « émotions ». Mais le risque est grand que ce « tournant émotionnel » les fasse tomber dans un individualisme sentimental qui porte à son comble l’abandon des structures, des institutions et des rapports sociaux, par construction coupables de ne pas faire de place aux choses vécues. Comment articuler les affects et les désirs des hommes avec le poids de détermination des structures ? Comment penser ensemble ces deux aspects également pertinents ? et manifestement complémentaires ? de la réalité sociale, que rien ne devrait opposer en principe ? Tel est le projet d’un « structuralisme des passions » qui fait travailler les concepts fondamentaux de Spinoza ? le conatus et les affects ? dans la pensée de Marx, Bourdieu et Durkheim. Et qui livre par là une nouvelle perspective sur la part passionnelle des structures du capitalisme et de leurs crises.
Langues : Français (fre)
Note de contenu : acq novembre 2013 En ligne : http://www.seuil.com/livre-9782021119831.htm Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 21123 CES LOR Livre Etagères de la bibliothèque Sociologie - Anthropologie Inventorié Disponible